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La famille Bouchard fait partie de l'histoire du vignoble bourguignon depuis qu'un marchand de drap du Dauphiné complète son commerce avec les Flandres par quelques fûts de vins de Bourgogne achetés au passage. Les vins se révélant plus rentables que les tissus, il s'installe à Beaune en 1731, son fils achètera les premières parcelles à Volnay (Caillerets et Taillepieds) en 1775. Plus tard, les ventes des biens nationaux du clergé et moines bourguignons expropriés par la Révolution seront l'occasion d'achats nombreux dont celui de la Vigne de l'Enfant Jésus en 1791, au cœur du vignoble beaunois.
En 1820, Bouchard s'installe dans le prestigieux château de Beaune, adossé aux remparts de la ville, un site idéal pour élever et conserver les vins. En 1995, passation de flambeau avec le rachat par la famille champenoise Henriot, conduite par Joseph, qui va développer le vignoble, avec des acquisitions en Côte de Nuits, à Meursault, la maison William Fèvre à Chablis, le château de Poncié en Beaujolais, entre autres, et investir dans une somptueuse cuverie adaptée à cette mosaïque. Un empire qui se partage alors entre négoce et vignoble maison avec 150 salariés, 3 millions de bouteilles dont 600 000 issues des domaines.
L’histoire de la « Vigne de l’Enfant Jésus » prend naissance dès le début du 17ème siècle dans des circonstances tout à fait particulières.
En 1619 une communauté de l’ordre des Carmélites s’installe à Beaune. Cette même année, naît, dans une modeste famille de la cité, Marguerite Parigot. Entrée très jeune au Carmel, elle devient Marguerite du Saint-Sacrement et prononce ses voeux définitifs en 1635. Dès l’âge de 12 ans, elle prétendait entrer en communion avec le fils de Dieu. Elle reçoit alors de Jésus l’ordre de prier pour que le roi Louis XIII ait un Dauphin. Nous sommes en effet à l’époque où la France et l’Espagne s’affrontent pour la domination de l’Europe, nul ne sachant si le roi et la Maison de France auront un successeur. C’est pourtant ce qu’annonce à Beaune, en décembre 1637, Marguerite du Saint-Sacrement. Neuf mois plus tard, le 5 septembre 1638, le futur Louis XIV voit effectivement le jour.
La notoriété de Marguerite du Saint Sacrement se répand alors dans tout le royaume. Les dons affluent et permettent d’élever, dès l’année suivante, une chapelle consacrée à « L’Enfant-Jésus ». Une statuette en bois peint y est solennellement déposée. C’est dans cette ambiance de ferveur qu’une vigne réputée située en « Beaune Grèves » est offerte aux Carmélites et prend alors le nom de « Vigne de l’Enfant-Jésus ».
En 1791, « La Vigne de l’Enfant Jésus » entre dans le patrimoine de la Maison Bouchard Père & Fils qui l’entretient comme un cru exceptionnel. Depuis son acquisition par la Maison Bouchard Père & Fils, ce cru porte une étiquette tout à fait unique, représentant la statuette en bois peint qui avait été déposée dans la chapelle consacrée à l’Enfant Jésus au Carmel de Beaune.
Les Grèves est le Climat le plus vaste en Beaune Premier Cru (31 ha) mais également le climat le plus réputé, avec, en son coeur la parcelle de la « Vigne de l’Enfant Jésus ». Orientation et pentes idéales, sol graveleux très favorable, sous-sol fissuré qui permet aux racines de descendre en profondeur, graviers qui favorisent la maturité, autant d’éléments qui font que cette parcelle bénéficie de conditions naturelles exceptionnelles.
Exclusivité de la Maison Bouchard Père & Fils, « la Vigne de l’Enfant Jésus » est l’un des plus anciens et des plus prestigieux fleurons du Domaine.